Témoignage

Bonjour à toutes et tous,

 

Ce matin, j’aimerais vous partager le chemin qui m’a conduite à accompagner les personnes en fin de vie.

 

Infirmière de formation, j’ai toujours ressenti une affinité pour l’accompagnement des personnes en fin de vie. Mon parcours professionnel m’a souvent amenée à être présente aux côtés de mes patients lors de leurs derniers instants, et j’ai toujours perçu cela comme un véritable privilège. Être là, à ce moment si précieux et si intime, est pour moi un honneur.

 

Lors de cette dernière étape de la vie, nous touchons à quelque chose de profondément humain, quelque chose qui dépasse les mots. Ce moment exige une présence authentique, douce et bienveillante, tant pour la personne en fin de vie que pour ses proches. C’est un espace où l’humanité peut s’exprimer dans toute sa simplicité, sans fard ni artifice.

 

Puis la Covid et le 1er confinement sont arrivés… Et ce qui était pour moi un métier s’est transformé en véritable vocation : Accompagner jusqu’au bout, avec toute l’humanité que chaque personne mérite.

 

Au début de la crise sanitaire, je travaillais en Ephad, et quand je repense à cette période là, j’ai encore du mal à croire que ce n’était pas un simple cauchemar.

Les familles interdites de visite, même pour nos résidents en fin de vie… L’isolement imposé dans les chambres, même pour les personnes avec des troubles cognitifs importants… L’interdiction pour les familles de voir une dernière fois leurs proches défunts… Les housses mortuaires scellées, ne laissant entrevoir qu’une forme, un corps sans identité… et j’en passe…

 

Malheureusement, beaucoup de nos résidents les plus fragiles nous ont quittés durant cette période.

Je me souviens entre autres d’un mari dont l’épouse venait deux fois par jour, chaque jour, sans exception, et d’ une mère entourée de ses cinq enfants, se relayant tous les jours pour venir la voir.

Ils sont partis bien seuls, nous soignants bien trop occupés à mettre en place toutes les mesures draconiennes qu’imposait ce foutu covid …

 

Sur le moment, on est dans l’action , dans le faire et on ne réfléchit pas, on agît juste, par peur de …

Et après coup, vient le temps de la prise de recul et des larmes…

 

Cette période m’a marquée au plus profond de moi, et une résolution s’est imposée : ne plus jamais revivre ce que nous avons vécu.

 

Voilà pourquoi aujourd’hui, plus que jamais, j’ai à cœur d’accompagner chaque personne avec l’humanité et la dignité qui lui sont dues, jusqu’à son dernier souffle.

 

Voilà pourquoi j’ai continué à me former pour proposer une approche holistique et complémentaire du milieu médical.

 

Voilà comment La Douce Métamorphose est née (enfin en partie car je propose aussi de l’accompagnement en développement personnel ).

 

En écrivant ce texte, j’ai une pensée particulière pour mes collègues soignants ainsi que pour toutes les familles qui ont dû faire leur deuil sans pouvoir être aux côtés de leurs proches ni leur offrir une cérémonie d’adieu

 

Si vous souhaitez en savoir plus sur l’accompagnement que je propose ou si vous avez des questions,, n’hésitez pas à revenir vers moi, je me ferais une grande joie de vous répondre !

 

Chaleureusement,

 

Anne-Sophie